AVERTISSEMENTS ET CONSEILS DE LECTURE

Bonjour,

Je me dois, après une longue réflexion, de préciser ou donner, le cas échéant, quelques consignes concernant ce qui suit plus bas.

Si vous n'êtes pas un grand lecteur, contentez-vous de lire uniquement le ou les paragraphes qui vous intéressent. N'allez pas ensuite vous plaindre que vous avez lu une logorrhée lassante. C'est comme dire à un gamin que le feu çà brûle. Bien fait pour sa geule !!!

Il n'y a pas de jolies images pour accompagner votre lecture ? Qu'importe ! vous aurez, tout au long de celle-ci de nombreux liens hypertexte (en rouge sur votre écran) sur lesquels cliquer. Ceux-ci vous ouvriront une page annexe qui vous affichera de quoi relaxer (ou non) votre cerveau.

Ensuite, le contenu de ce qui suit est d'un avis strictement personnel. Si vous souhaitez faire des commentaires, autrement que dans un contexte rébarbatif de "snif, ouin,bouh, t'es qu'une méchônnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnte envers moi et mes copains de bac à sable ", vous pouvez m'adresser ceux-ci par les moyens qui sont à votre disposition.
La critique est recevable si elle s'avère constructive.

Attention cependant; je suis très taquine quant au fait du comportement au sein des communautés virtuelles. Les report-abuse sont des choses auxquelles je suis rompue.

Sinon, pour en finir, je ne mords pas. Le but principal de ce blog est de donner un avis proprement personnel et, j'en ai la prétention, souvent différent sur de nombreux aspects à beaucoup d'autres, sur les concerts et autres auxquels j'ai accès. Pour vous, lecteur, je tente à croire qu'il s'agit de rire un bon coup, et pourquoi pas, d'apprendre deux trois choses et de vous faire tressaillir (de plaisir, de honte ou de rage) dans vos pantalons.


Je crois en l'existence de l'individu conscient, pas dans celui du singe a qui on a appris à parler ou à écrire.


Bonne lecture.

Laranor



PS : Si quelqu'un veut se dévouer pour être mon correcteur orthographique, cela me soulagera d'un correcteur automatique pourri. Et au passage, si quelqu'un veut faire la traduction en anglais, qu'il me contacte : je suis prête à faire des concessions.




27 octobre, 2009

CONCERT DU 13 OCTOBRE 2009 – DEATHSTARS/ DIARY OF DREAMS/ LACRIMAS PROFUNDERE/ DOPE STARS INC.

Ca fait des années que j'essaye de suivre ce que produit Adrian Hates et on ne peut pas dire que ce soit un feignant. Il va donc sans dire (mais çà va mieux en le disant) que j'ai sauté sur l'opportunité de le voir enfin sur scène lorsque j'ai appris qu'il passait sur Paris. Je ne m'attendais pas à grand chose concernant le reste de l'affiche, juste, çà m'a un peu peiné de voir que Diary Of Dreams n'était pas LA tête d'affiche. Enfin bon, j'étais prête à supporter beaucoup pour pouvoir parvenir à mes fins, il m'aura justement fallu BEAUCOUP de patience et de dévotion.

Initialement, il était prévu sur l'affiche la playlist suivante : Dope Stars inc./ The Birthday Massacre/ Diary Of Dreams et Deathstars.

Le premier groupe m'était totalement inconnu, et j'aurais préféré qu'il le reste.
Je dirais volontiers, tous ensemble faisons honte à DOPE STARS INC pour leur entrée en scène. Pour des gamins qui connaissent même pas David Prowse, oser s'annoncer sur la marche impériale, avant même que le set ne commence, il n'en fallait pas moins pour que j'ai déjà envie de me petit-suicider à coup de couteau à beurre.
Alors déjà, DOPE STARS INC., ce sont des minots qui feraient mieux de retourner téter dans le giron de maman plutôt que d'essayer de passer pour des adultes. Le chanteur n'a pas encore mué, on hésite entre un canard qu'on encule et couillu le caribou dans le grand nord, et musicalement c'est quand même très mauvais. C'est « censé être » du métal, un peu indus, un peu punk, un peu mélodique. Mais en fait, c'est tellement convenu, sans réelle créativité et originalité que musicalement ç'est chiant. En outre, on connait les italiens pour leur goûts au mélo-mielleux dans leur musique, mais là, c'est vraiment too much. En substance : « le monde est méchant, la société c'est de la merde, ma maman elle est pas gentille elle m'a privée de dessert, ma dernière petite copine elle veut pas que j'y mette la langue, snif-ouin-bouh blablabla.... ». Ensuite, sur scène, çà a la présence d'un ventilateur hystérique;. Les pales brassent de l'air et çà a autant de charisme et de proprioception que le dernier modèle de bratz. Par contre, çà plait a un public jeune. Très jeune même. Mais même le public avait fini par se lasser avant la fin de leur set. C'est la grosse lacune des jeunes publics en fait : ils sont extrêmement intenses, mais ont autant d'attention qu'un poisson rouge dans son bocal.
DOPE STARS INC. peut largement remercier leurs groupies qu'ils avaient amenées dans leurs valises, pour le soutient moral qu'elles leur ont procuré durant l'ensemble du concert. Ensuite, il y avait tellement peu de tissus à enlever que le soutien physique après le concert, a du être relativement rapide. En cela il faudra avouer que l’eye candy aura fait sensation...

La seconde partie de la soirée a été changée à la volée. On m'avait promis une jolie petite belette commerciale qui miaulerait en playback dans son micro, comme d'autres sucent des sucettes à l'anis, mais en fait non. A défaut de THE BIRTHDAY MASSACRE, on a droit à LACRIMAS PROFUNDERE.

Ca s'écoute plutôt bien. Ce n’est pas exceptionnel, mais après Oggy et les Cafards, c'est plutôt bon. Et encore; j'aime bien Oggy et les Cafards.
Bon LACRIMAS PROFUNDERE, c'est une sorte de goth rock indus comme y'en a plein en fait, mais, étant donné que cela ne se prend qu'à moitié au sérieux, çà valait quand même le coup d'être entendu et vu. Partie du concert que je n'ai hélas pas pu voir dans son intégralité puisque j'avais une truie qui se graissait le poil devant moi. A noter une bonne présence sur scène et un chanteur qui a essayé, je dis bien essayé, de motiver son public de manière intelligente. La voix du type est plutôt agréable, il parle dans un anglais plus que correct, et ses références et allitérations sont assez sympathiques. On a là plus de maturité que chez leurs prédécesseurs, plus de bouteille et des têtes plus froides. Normal me direz-vous puisque ce sont des teutons .Non pas des tétons; eux n'utilisent pas Russ Myers, et puis surtout, avec la moyenne d'âge plus qu'illicite de la salle, ils auraient eu pas mal de problèmes. Ensuite, musicalement, çà se laisse réellement écouter. Ca passe comme un martini-olive, et surtout on a de la maîtrise. La présence sur scène n'est ni fébrile ni hystérique, les mecs connaissent leur parties du show, y'a pas trop d'œillades, et les textes sont un chouilla mieux construits. On retrouve un peu de ces vieux groupes vaguement métal comme HIM ou 69eyes à l'époque, mais au moins, çà a les couilles de s'affirmer. Un métal axé assez masculin, même si dans le reste du monde cela ne m'étonnerait pas que le public soit essentiellement féminin.
Bon. Aux vues du public, malheureusement, LACRIMAS PROFUNDERE ne va pas vraiment déchainer la foule, et c'est sur une fin de set mitigée que les musiciens rejoindront leur loge.

Ensuite, on a droit à un bon gros battement pour cause de problèmes sur scène. Il semblerait en effet que nos amis les roadies aient eu pas mal de soucis à fixer le set de batterie du groupe suivant. L'un d'entre ces braves messieurs restera d'ailleurs pendant la durée du show en question afin de surveiller que tout tienne plus ou moins bien. Parce que les roadies c'est comme les hommes de mains dans les films d'action ou les sentai; on n'en parle jamais, mais c'est quand même grâce à eux que la « Evil-Machine » réussit à tourner et nous divertir.

L'entrée sur scène de DIARY OF DREAMS a eu un effet comique au sein de la foule. Alors que nous autres, bon vieillards attendions, plus ou moins patiemment que les frivolités des petits jeunes se passent, lorsque les lumières se sont éteintes et que la silhouette, imposante, d'Adrian est apparue sur scène, un déferlement s'est produit sur la fosse moyennement remplie, afin de venir s'écraser sur les premiers rangs occupés par un banc d'antimatière hautement abruti. D'un coup, la population s'est retrouvée largement accrue au centre de la salle, récemment délaissée par une basse-cour tout juste nubile, partie caqueter autour d'un point d'eau.

« IF », le dernier album est comme toujours qualitativement égal au précédent. DIARY OF DREAMS nous a habitué depuis le début à un certain niveau musical, qui se détermine dans les grandes lignes par une musique carrée, bien mixée, des arrangements réfléchis et des textes d'Adrian Hates assez compréhensibles, mais dont le sens ne lui est connu que de lui seul. J'en suis très contente de ce dernier album; en effet, malgré mon goût prononcé pour ce qui avait été fait auparavant, j'ai toujours considéré que DoD c'était « de la musique à se pendre ». Hors, « IF » est plus métal et donc il est un petit peu plus dynamique que ses prédécesseurs. Les arrangements ont été épurés, ce qui le rend peut-être plus accessible au public. Je ne renierai jamais par contre les albums « Psychoma » et « One of 18 angels » qui sont peut-être leurs meilleurs à mon goût (mais juste les miens). Enfin bon, le dernier album fait preuve d'une plus grande maturité, même si pour se faire, les protagonistes auront un peu laissé tomber l'électro-goth façon Werther. Ce n’est pas grave hein, on a quand même droit au Roi des Aulnes. Je conseille donc, pour faire une bonne transition le morceau « King of Nowhere », dont le LP vient d'ailleurs de sortir chez tous vos (bons) disquaires.

Nos braves « petits » allemands de DIARY OF DREAMS vieillissent plutôt bien. Adrian reste toujours aussi svelte et alerte, quant à Gaun:A, malgré les 30 ans tapés, il conserve son visage poupin et enjoué quoi qu'il puisse arriver, même si la synchro a décidé de se barrer. Le show est dynamique, centré sur le dernier album, avec des morceaux comme « the wedding » ou comme « odyssey assylum ». Le dernier album étant, comme je l'ai dit plus rock métal, il s'avère que tout naturellement, l'ensemble des morceaux qui seront interprétés ce soir, le seront dans des versions réarrangées. Adrian Hates sur scène, c'est super impressionnant. Bon, Günther Gerl m'avait aussi impressionné c'est vrai mais ho! Si tous les allemands qui passent sur scène font plus d'un mètre quatre vingt dix et que moi je suis une naine, c'est quand même pas de ma faute. En outre, avec ses longs cheveux blonds, sa carrure et ses grands yeux bleus, il fait penser à l'archétype de Seigfried dans l'anneau des Nibelungen. Il en a d'ailleurs le charisme sur scène; ses déplacements sont bien maîtrisés, il est souple, dynamique, évolue avec les lumières et le son du set qu'il connait vraisemblablement par cœur. Sa prestation scénique, accompagne les différents morceaux dans des fondus de couleurs judicieusement choisis, quoique par forcément originaux, mais les mouvements du personnage ainsi que ses expressions s'y intègrent parfaitement. C'est beau et sensible à la fois. Durant tout le concert, Gaun:A aura partagé la scène avec Adrian et c'est un pendant tout aussi sympathique qui prend le public à partie, l'invite à participer ou même se laisse caresser sans réelle restriction. L'idée de Diary of Dreams, au delà de la musique composée par le groupe, semble être de proposer à son public de passer l'espace d'un instant, un bon moment, intense en sentiments et sensibilité, mais également en chaleur humaine. Quelle dommage que le public de ce soir eut été à passer à l'AK74 pour faire du ménage et pouvoir ainsi rendre autant de générosité au groupe que celui-ci en aura donné lors de son set. Les aficionados, qui comme moi n'étaient là que pour eux ce soir, ne faisaient malgré tout pas le poids parmi toute la fange qui vagissait mollement, voir se plaignaient sans dissimulation. On aura eu beau crier, chanter à se casser la voix, lancer nos petits bras fripés vers les musiciens, un trou noir c'est quand même vachement plus dévastateur qu'une super nova. Pour se consoler, au moins on retiendra que « Butterfly: dance » sera repris en cœur par l'ensemble de la salle, ainsi que le refrain de « the curse ». Par contre (perso je me serais tirée une balle), pas moyen de trouver un seul péquin susceptible de reprendre les paroles ou les refrains quand Adrian tendait le micro (Hé Ho ! Moi j'étais de L'AUTRE COTE de la scène). Et malheureusement toujours cette léthargie propre à un public trépané qui gâchera un peu aux « anciens » le plaisir de l'ensemble du set, dont DoD boira la coupe jusqu'à la lie. Jusqu'au dernier moment, Adrian et Gaun:A auront essayé de réveiller le mastodonte, y compris en s'adressant à lui dans sa langue, en le remerciant, le félicitant, limite même en le flattant. Des artistes pareil, il faut les choyer, les chouchouter, les prendre sous son aile... Un grand cœur et une telle force d'âme comme ils ont pu en faire preuve ce soir, faut pas le gâcher. On n'aura d'ailleurs pas de rappel, malgré nos imprécations et c'est ma foi bien dommage pour le groupe, qui n'aura peut-être pas entendu nos suppliques.

Un grand merci à DIARY OF DREAMS pour le concert qu'ils nous ont servi dans des conditions peu réjouissantes et surtout plutôt démotivantes. Qu'ils se rassurent cependant; un petit noyau, n'a enduré le début de soirée que pour pouvoir les voir, chanter et bouger sur les rythmes de leur dernier album ainsi que sur leurs morceaux les plus connus. Merci les gars et bravo.

Bon, la suite çà a été mon lit. En effet, je n'avais pas d'intérêt à rester pour ce soir à la Loco, et puis, quand bien même j'aurais été masochiste, j'aurais très certainement fini par traire l'un de mes ruminants. Donc, comme un petit paquet de monde, j'ai rejoins la sortie et je suis rentrée chez moi. Aussi, si vous voulez savoir ce qu'il en est de DEATHSTARS, je vous invite à aller chercher votre chronique ailleurs (par exemple, en vrac).

De cette soirée j'aurais appris quelque chose de très important; au moins une d'ailleurs : lorsque tu vas voir UN seul groupe sur la soirée, pendant que tu l'attends, penses à prendre ta gameboy, tu te feras moins chier.

1 commentaire:

  1. Bon : de la même manière que précédemment, j'ai eu un mal de chien à trouver des vidéos correspondant au concert en question.

    Donc, si vous en avez dans vos fontes, faites tourner !

    Sinon, http://www.verdammnis.com en proposera bientôt sur l'ensemble de la soirée INTO DARKNESS (celle de DOPE STARS INC. vient de chez lui) si vous avez la patience d'attendre.

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